Quares Residential Investment souhaite injecter 30 millions d’euros dans l’écologisation du marché locatif
Quares Residential Investment vise la mise en location de 900 appartements économes en énergie d’ici 2030 grâce à une levée de fonds
Quares Residential Investment vise la mise en location de 900 appartements économes en énergie d’ici 2030 grâce à une levée de fonds
Quares Residential Investment, la société d’investissement immobilier du groupe anversois Quares, a pour objectif de lever 30 millions d’euros auprès d’investisseurs en vue de financer de nouveaux projets. C’est la deuxième levée de fonds que l’entreprise lance depuis sa création au début de cette année. Quares Residential Investment fait ainsi preuve d’importantes ambitions de croissance et met l’accent sur la rénovation et la construction d’appartements économes en énergie sur le marché locatif. Comptant déjà trois projets dans son portefeuille, l’entreprise vise désormais la mise en location de 900 appartements répartis aux quatre coins de la Belgique, d’ici 2030.
Les défis que le marché de l’immobilier résidentiel devra relever ne sont pas des moindres. Près de trois quarts des habitations en Belgique (72 %) ont été construites avant 1981 et ont donc plus de 40 ans ; en d’autres termes, elles sont loin de répondre aux normes actuelles d’isolation. Les appartements sont aussi loin d’être efficaces sur le plan énergétique. En Flandre, seuls 4 % des appartements consomment moins de 100 kWh/m²/an (label A). La majorité des appartements en Flandre (65 %) ont d’ailleurs reçu un label B ou C. À Bruxelles, le patrimoine immobilier est généralement encore plus vieux. Près d’un quart (26,7 %) des appartements ont même un label G rouge. Avec une consommation de plus de 346 kWh/m²/an, ces appartements ne sont pas du tout économes en énergie. Par comparaison, en Wallonie, la consommation s’élève en moyenne à 340 kWh/m²/an. Et en ce qui concerne le chauffage : 77 % des appartements en Flandre sont chauffés au gaz contre 71 % à Bruxelles.
« Les chiffres montrent que la Flandre, Bruxelles et la Wallonie ont encore beaucoup de pain sur la planche en matière de développement durable. C’est pourquoi nous misons exclusivement sur des projets durables dont l’empreinte écologique sera aussi réduite que possible. Au moins 90 % des appartements de la société auront une consommation inférieure à 65 kWh/m²/an. Nous allons donc plus loin que ce que nous demande le gouvernement. Et 10 % maximum des 900 appartements seront encore chauffés au gaz naturel », Siham Rahmuni, CEO Quares.
Dans ce contexte, on constate également une tendance à la location plutôt qu’à l’achat, et ce, pour différentes raisons. Certains souhaitent rester flexibles et refusent de s’attacher à un lieu précis pendant trop longtemps. D’autres, principalement les jeunes, ne peuvent financièrement pas s’acheter un logement à cause de l’apport élevé exigé par les banques dans le cadre de l’octroi d’un prêt hypothécaire. Si, toutefois, ils peuvent se le permettre, les jeunes sont ensuite souvent confrontés aux prix élevés de la rénovation en raison de l’augmentation du prix des matières premières. Pour éviter ces coûts, la location d’un bien de qualité et économe en énergie s’impose généralement comme bonne alternative (temporaire). Les projets de cohabitation sont également très prisés pour les mêmes raisons.
De nombreuses villes et communes vont en outre connaitre une croissance démographique au cours des prochaines années. Selon les chiffres les plus récents, la demande de logements d’ici 2030 va augmenter de plus de 500 000 unités résidentielles. En combinaison avec le nombre croissant de célibataires ou de personnes vivant seules, il risque d’y avoir une pénurie flagrante sur le marché locatif.
« La tension sur le marché locatif ne va pas disparaitre de sitôt, et les besoins en biens immobiliers durables et de qualité en Belgique sont particulièrement élevés. Nous voulons élargir l’offre en proposant des appartements 1 ou 2 chambres abordables et économes en énergie ainsi que des projets de cohabitation. Notre volonté est d’investir dans des biens immobiliers durables situés dans des lieux économiquement attrayants, facilement accessibles et à proximité d’infrastructures intéressantes, comme les commerces, les salles de sport et les espaces verts. Nos biens vont se situer dans un rayon de 15 minutes à pied ou à vélo de magasins, de lieux de détente ou d’écoles pour les enfants. Ces logements économes en énergie vont également faire baisser la facture énergétique des locataires. Nous veillons ainsi à ce que personne n’ait de mauvaise surprise financière », Siham Rahmuni, CEO Quares.
En lançant des projets économes en énergie, Quares Residential Investment met l’accent sur l’environnement et prend son rôle social à cœur. La société permet en outre, en proposant 10 % de ses biens immobiliers à un loyer inférieur de 10 % au marché, que le logement demeure rentable et abordable pour les groupes sociaux vulnérables. Par ailleurs, les agents immobiliers reçoivent des formations spécifiques pour aiguiser leur sens de la non-discrimination. Enfin, Quares Residential Investment attire l'attention sur le fait que les personnes moins mobiles doivent vivre sans soucis dans les propriétés, ce qui a été pensé dès l'élaboration des plans.
Créée au début de cette année, la société Quares Residential Investment cible exclusivement le marché immobilier résidentiel belge. Elle a été financée en partie par les bénéfices réalisés par la vente de Quares Student Housing à Xior. Actuellement, la société compte trois projets dans son portefeuille, qui ont déjà été démarrés ou qui seront prochainement livrés : un projet à Mechelen, un autre à Mortsel et un dernier à Bruxelles. Quatre projets sont en cours de développement, pour un total de plus de 300 logements. La gestion est assurée par Quares Residential Investment et ses collaborateurs.
Quares Residential Investmentsouhaite lever des fonds auprès de particuliers professionnels et d’investisseurs institutionnels. La première phase de cette levée de fonds aura lieu du 14 novembre au 15 décembre. L’apport minimal est fixé à 100 000 euros (placement privé). Le rendement moyen visé s’élève à 5 % l’an, sans tenir compte de la plus-value du bien immobilier.